« Défaite écrasante de la motion 312 »
Voilà la manchette que nous rêvons de lire à notre réveil au lendemain du vote sur la motion 312 – la tentative du député conservateur Stephen Woodworth de faire reculer les droits des femmes en accordant plutôt ces droits à des fœtus.
Renvoyons la motion 312 au marasme d’où elle provient!
Joignez-vous à la campagne nationale de la CDAC « Écrasons la motion 312 ».
La deuxième heure de débat sur la motion 312 du député Woodworth est prévue pour le 21 septembre, et le vote pour le 26 septembre.
Après le débat étonnamment réussi du 26 avril où la motion 312 a été complètement discréditée par des député-es de trois partis (y compris un député conservateur), nous savons que cette motion sera presque certainement défaite au Parlement. Mais il faut surtout profiter du fait que les Conservateurs ont été placés dans une situation difficile : ils ont maintenant peur de l’enjeu de l’avortement parce qu’ils savent que cette question leur fait perdre des appuis. Tirons parti de cette situation en adressant un message clair au gouvernement Conservateur : il doit savoir que le mouvement pro-choix et le mouvement des femmes sont puissants et qu’ils peuvent parler fort. Nous avons les ovaires nécessaires pour défaire énergiquement le député Woodworth et sa motion, ce qui pourrait servir à décourager fortement le dépôt de nouveaux projets de loi ou motions et démoraliser le mouvement anti-choix. Comme l’a écrit la journaliste Chantal Hébert en mai à la suite du premier débat :
« Une défaite cette fois-ci – aux mains du gouvernement majoritaire le mieux disposé depuis des décennies à l’égard des forces socialement conservatrices – porterait un coup dévastateur à la cause anti-choix. Ce serait perçu comme son principal revers depuis la décision de la Cour suprême. » [TRADUCTION]
La CDAC espère que la motion 312 recueillera moins que 50 votes d’appui, ce qui serait un minimum historique pour toute motion ou tout projet de loi anti-choix. Le plus récent projet de loi de ce genre, déposé en 2010 (C-510, sur « la contrainte à un avortement »), avait obtenu 95 votes d’appui.
Veuillez nous aider avec trois grandes actions!
1. Faites signer notre pétition sur papier
Il nous faut le plus de signatures possibles sur notre pétition papier. Nous imposerons nos voix avec de plus en plus de force si des député-es pro-choix déposent un flot constant de pétitions remplies dans les journées précédant le vote aux Communes. Veuillez en imprimer des copies et recueillir autant de signatures originales que possible. Puis, postez rapidement les feuilles de pétition remplies à Niki Ashton, députée, Chambre des communes, Ottawa K1A 0A6 (ne les envoyez PAS à la CDAC). (Nota: La pétition est formatée pour papier de format légal 11 x 14 po, mais vous pouvez la réduire pour impression sur papier de format lettre 8-1/2 x 11.)
2. Ciblez les députés anti-choix
Nous voulons voir les personnes pro-choix et défenderesses des droits des femmes submerger de courriels, de FAX, de lettres et d’appels téléphoniques les député-es anti-choix et ceux et celles dont la position demeure inconnue. Il faut inciter ces député-es à voter NON. Veuillez leur envoyer notre nouvelle lettre échantillon, rédigée expressément pour cibler les député-es anti-choix, ou en écrire une de votre cru. Vous pouvez aussi leur téléphoner : nous avons créé uneliste de contact très complète regroupant les 108 député-es anti-choix connu-es et les 55 dont la position est inconnue. Y figurent leurs numéros de téléphone et de télécopieur, ainsi que leurs adresses courriel et postale.
Ce sont nos deux principales priorités – mais si vous le pouvez, il y plus à faire. Veuillez poursuivre votre lecture…
3. Contactez votre propre député-e
Nous savons que les député-es pro-choix sont de notre côté, mais les verra-t-on se présenter aux Communes pour voter Non? Il est crucial d’obtenir un Non énergique de la part des député-es pro-choix, non seulement pour assurer la défaite de la motion mais pour élargir autant que possible la marge séparant le score du Non de celui du Oui. Même si vous avez déjà communiqué avec votre député-e, veuillez envisager de le faire de nouveau, peut-être avec un nouveau message. Vous pouvez :
- Lui adresser un courriel, un FAX ou une lettre normale.
- ui envoyer une carte postale pro-choix(faites-le à partir de notre site ou écrivez-nous à info@arcc-cdac.ca en nous envoyant votre adresse postale pour que nous vous en postions rapidement quelques-unes).
- Lui donner un coup de fil.
- Rendre visite à son bureau de comté. Vous pouvez en trouver l’adresse sur la liste suivante.
- Participez à un événement pro-choix ou organisez-en un
Les fabuleuses Servantes radicales (voir leur site bilingue et leur page Facebook) manifesteront dans les rues d’Ottawa durant la 2e heure de débat et au moment du vote, en septembre. Si vous ne pouvez vous rendre à Ottawa, peut-être pourriez-vous organiser un petit événement dans votre propre ville, en face du bureau de circonscription d’un-e député-e anti-choix par exemple – en costume de Servante radicale!
Ou tricotez un utérus ou un vagin et envoyez-le à Ottawa ou au bureau de votre député-e anti-choix. Vous trouverez sur la page d’Appel à l’action de la CDAC des liens à des modèles de costume et d’utérus ou vagin à tricoter, ainsi que l’endroit où envoyer vos créations. Vous pouvez aussi demander à vous joindre à la page Facebook Womb Swarm Parliament.
6. Enfin…
…notre pétition en ligne demeure active et continue à rassembler des noms. Même si elle n’est pas «officielle», nous allons l’envoyer à Ottawa juste avant le vote et lui faire encore plus de publicité. Veuillez donc la signer si ce n’est déjà fait!
Merci à toutes et à tous!
Ensemble, nous sommes en mesure d’écraser la motion 312 et de la renvoyer au marasme d’où elle provient. Oui, nous le pouvons!